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La Bourse de Paris en baisse, la macroéconomie pèse dans les échanges (-0,19%)

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La Bourse de Parisévoluait en petite baisse jeudi matin (-0,19%), le climat macroéconomique toujours incertain, en particulier sur le plan commercial, n’incitant pas les investisseurs à la prise de risques.

Publié le , mis à jour le

La Bourse de Paris en baisse, la macroéconomie pèse dans les échanges (-0,19%)

A 09H30 , l’indice CAC 40 perdait 10,20 points à 5.364,72 points. Mercredi, l’indice avait terminé en baisse de 0,62% à 5.374,92 points.

Le marché parisien a ouvert "en légère baisse ce matin dans le sillage des interrogations relatives au rebond technique que nous connaissons depuis le 3 juin, de l’avancée des relations commerciales entre les États-Unis et la Chine,de l’accord +secret+ entre Washington et Mexico et de l’attitude que pourrait adopter la Fed lors de sa réunion la semaine prochaine", ont résumé dans une note les analystes de Mirabaud Securities Genève.

Le président américain Donald Trump a indiqué mercredi avoir "le sentiment" qu’il y aura un accord avec la Chine. Le locataire de la Maison Blanche doit rencontrer son homologue chinois Xi Jinping fin juin au Japon, en marge du sommet du G20, pour évoquer la guerre commerciale entre les deux pays. Pour l’heure, les négociations semblent dans l’impasse.

"Les préoccupations commerciales devraient persister à court terme, mais les marchés boursiers mondiaux pourraient ne pas connaître d’évolution majeure avant le sommet du G20, au cours duquel les deux dirigeants devraient se rencontrer", a estimé pour sa part David Madden, analyste chez CMC Markets UK.

Parmi les autres sujets d’actualité, le chef de la diplomatie mexicaine, Marcelo Ebrard, a affirmé mercredi qu’il n’y avait pas d’annexe secrète dans l’accord conclu avec Washington sur l’immigration et que son pays n’accepterait "jamais" une présence militaire américaine sur son territoire.

Côté agenda, les investisseurs ont pris connaissance avant l’ouverture des marchés du taux d’inflation en Allemagne qui est retombé en mai à 1,4% sur un an, s’éloignant de l’objectif "proche de 2%" visé par la BCE.

Ils surveilleront également la production industrielle en avril en zone euro. Ils vont également prêter une oreille attentive à la réunion des ministres des Finances de la zone euro.

Aux Etats-Unis, ils prendront connaissance du rapport mensuel de l’Opep, des inscriptions hebdomadaires au chômage ainsi que des prix à l’import et àl’export.

 Soitec en tête du SBF -

Sur le terrain des valeurs, Renault grappillait 0,18% à 55,09 euros. La veille, le président du groupe Jean-Dominique Senard a été adoubé par les actionnaires qui ont ratifié à une écrasante majorité son entrée au conseil d’administration du constructeur automobile français.

Les actionnaires de Renault ont par ailleurs décidé de suivre la recommandation du conseil d’administration du constructeur français et ont rejeté mercredi l’octroi d’une rémunération variable pour 2018 à l’ancien patron Carlos Ghosn, enraison de ses déboires judiciaires.

Accor prenait 0,20% à 34,29 euros, après avoir engagé la cession des actifs immobiliers d’Orbis afin de ne conserver que l’activité de services hôteliers de ce groupe polonais, dont il a acquis le gros du capital fin 2018.

Soitec montaitde 4,52% à 91,30 euros, se classant en tête du SBF 120, stimulé par une hausse de son bénéfice net de 4% à 90,2 millions d’euros sur l’exercice décalé 2018-19 s’achevant en mars, une petite hausse qui masque une augmentation forte de ses principaux indicateurs de rentabilité.

Thales était bien orienté (+2,10% à 107,20 euros). Le groupe a révisé ses objectifs 2019 après l’intégration de Gemalto, avec des prises de commandes "légèrement supérieures" à 18 milliards d’euros et une croissance organique qui reste inchangée de 3 à 4% de son chiffre d’affaires.

Partouche gagnait 3,67% à 22,60 euros, dopé par une progression de 5% de son chiffre d’affaires au premier semestre, atteignant 222 millions d’euros, grâce à un regain de fréquentation notamment au deuxième trimestre.

Imerys progressait de 1,00% à 44,34 euros. Le groupe de minéraux industriels a dévoilé son nouveau plan stratégique 2019-2022, qui a pour ambition d’accélérer sa croissance organique et sa rentabilité à l’horizon 2022.

as/jul/mcj

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