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La Bourse de Paris voit rouge (-1,18%) au démarrage d’une séance dense en actualités

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La Bourse de Paris déclinait nettement (-1,18%) mercredi matin, malgré l’annonce d’un projet d’accord sur le Brexit, le statu quo autour du budget italien ainsi que des données décevantes en Chine et en Allemagne maintenant les investisseurs dans la défiance.

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La Bourse de Paris voit rouge (-1,18%) au démarrage d’une séance dense en actualités

À 09H24 , l’indice CAC 40 reculait de 60,27 points à 5.041,58 points. La veille, il avait fini sur un rebond de 0,85%.

"Nous ne pouvons pas exclure la poursuite de rebonds techniques, souvent sous l’effet d’achats à bon compte, comme on l’a vu hier (mardi, NDLR), mais fondamentalement, la prudence reste de mise en bourse", a commenté dans une note Christopher Dembik, responsable de la recherche économique chez Saxo Banque.

Les investisseurs devaient notamment composer ce mercredi avec une contraction de 0,2% du PIB de l’Allemagne au troisième trimestre et un ralentissement de la consommation en Chineau mois d’octobre.

"Cette pause de la croissance (en Allemagne) est préoccupante et va dans le sens d’un ralentissement économique généralisé, en Europe mais aussi en Chine et aux Etats-Unis", a estimé M. Dembik.

En France, l’inflation est restée stable en octobre, à 2,2%, le repli des prix des produits frais ayant compensé l’accélération des prix de l’énergie, selon les chiffres définitifs de l’Insee.

En Chine, les ventes de détail ont progressé de seulement 8,6% sur un an en octobre (-0,6 point par rapport à septembre), contre 9,2% attendu par les analystes. La production industrielle y a augmenté de 5,9% sur un an (+0,1 point par rapport à septembre).

L’inflation pour octobre en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis est également attendue, de même que la deuxième estimation du PIB de la zone euro au troisième trimestre.

Selon Christopher Dembik, "les indicateurs économiques vont continuer de peser sur la tendance boursière et alimenter les craintes des investisseurs dans un contexte déjà négatif du fait du risque politique en Italie et au Royaume-Uni".

Le gouvernement populiste italien, sommé par la Commission européenne de revoir son budget pour 2019 avant mardi, l’a maintenu inchangé et demandé à Bruxelles de la "flexibilité" pour tenir compte notamment des dépenses liées à l’effondrement du pont Morandi à Gênes et aux intempéries, selon la lettre envoyée à la Commission européenne.

La journée devrait également être décisive sur le front du Brexit, après que les négociateurs européens et britanniques sont parvenus mardi, au terme d’âpres discussions, à un projet d’accord de divorce, qui doit encore être entériné au niveau politique à Londres etBruxelles.

La Première ministre Theresa May a convoqué ses ministres mercredi à 14H00 (locale et GMT) pour examiner ce projet. La perspective d’un accord ne semblait toutefois pas de nature à inverser la tendance sur les marchés.

"Signe que les obstacles à l’acceptation (de cet accord) demeurent énormes, les différentes parties se sont alignées pour critiquer le plan avant même que ses détails n’aient été communiqués", a observé pour sa part Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

 Iliad a le vent en poupe -

Sur le terrain des valeurs, Iliad montait de 4,02%à 103,75 euros, dopé par l’annonce mardi d’un chiffre d’affaires en hausse de 1,7% au troisième trimestre, à 1,24 milliard d’euros, porté en particulier par son succès commercial en Italie, où le groupe s’est lancé fin juin.

Alstom progressait de 1,72% à 38,50 euros. Le constructeur ferroviaire français, qui doit fusionner prochainement avec les activités ferroviaires de Siemens, a publié mercredi un bénéfice net plus que triplé pour le premier semestre de son exercice décalé 2018/19, à 563 millions d’euros.

Scor reculait en revanche de 2,25% à 42,61 euros après que le PDG de l’assureur Covéa Thierry Derez a démissionné du conseil d’administration du réassureur, dont Covéa est le premier actionnaire et sur lequel il avait déposé cet été une offre de rachat amical.

Altarea cédait 0,92% à 193,00 euros alors que le groupe immobilier, actif comme foncière et promoteur, a annoncé mardi être entré en "négociations exclusives" pour acquérir le promoteur immobilier Sévérini, actif surtout en Nouvelle-Aquitaine.

Jacquet Metal Service s’enfonçait de 9,49% à 15,84 euros, sans profiter d’un bond de sa rentabilitéde 25,5% au troisième trimestre.

SEB perdait 0,90% à 121,70 euros. Le groupe français de petit électroménager a annoncé mardi l’acquisition de 750g International, un éditeur de sites et services culinaires dans quatre pays européens ainsi qu’aux Etats-Unis et au Brésil, afin d’enrichir ses propres sites et applications numériques.

jra/tq/nth

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