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Les espoirs de l’existence d’une jurisprudence Groell, concernant ces fonds à formule (fonds structurés), se sont envolés ce jour. La Cour de Cassation ayant donné raison à l’assureur Generali dans l’affaire l’opposant à un épargnant ayant perdu plusieurs centaines de milliers d’euros lors d’un investissement sur un fonds structuré basé sur des obligations.
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Pas moins de 43 milliards d’euros ! C’est le montant astronomique des encours sur les produits structurés reposant sur des produits obligataires. Le point en jugement était de savoir si les fonds structurés, nom commercial des fonds à formule, pouvaient être basés sur des EMTN. Le capital n’étant pas garanti. Or pour l’épargnant plaignant, le fonds structuré en cause, Optimiz Presto 2, a été présenté comme une obligation lors de sa commercialisation, induisant ce premier en erreur en sous-estimant les risques de perte de capital. L’épargnant, Mr Groell perdant dans l’affaire près de 400.000€ sur son contrat d’assurance-vie.
Dans son arrêt du 23 novembre 2017, la Cour de cassation juge au contraire que les EMTN rentrent sans difficulté dans la catégorie des « obligations », visée par le code des assurances comme support possible des unités de compte. Elle estime en outre que la qualification d’« obligation » ne suppose pas que le souscripteur bénéficie d’une véritable « garantie de remboursement » du capital apporté.
La Fédération bancaire française et la Fédération française de l’assurance (FFA) étaient intervenues à l’instance de cassation, au soutien de la position de Generali, l’assureur-vie mis en cause.
"Cet arrêt s’inscrit dans la droite ligne de celui du 19 mai 2016 qui consacre l’abus de droit à renonciation" , estime Me Guillaume Hannotin, avocat associé au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation au sein du cabinet Nicolaÿ, de Lanouvelle & Hannotin, représentant la FFA. Des propos publiés dans Les Echos de ce jour.
« Je considère que les assureurs ont perdu depuis longtemps cette affaire sur le plan commercial : comment se satisfaire de ce qu’un de leurs clients ait perdu des sommes considérables dans un produit structuré conçu par une banque de premier plan ? Cela confirme que ces produits n’assurent pas une protection suffisante de l’épargne et qu’ils ne constituent en rien une alternative au fonds euros contrairement aux arguments commerciaux souvent employés » explique Me Helène Feron-Poloni. L’affaire est renvoyée devant la cour d’appel de Paris. Me Feron-Poloni compte y invoquer notamment l’absence de protection suffisante de l’épargne.
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En cette période d’incertitudes, les assureurs incitent les épargnants à verser sur les fonds euros. Les propositions de bonus de rendement se multiplient. La Matmut n’est pas en reste.
Les produits structurés sont des produits financiers en vogue ces dernières années. La majorité d’entre eux ne mériterait pas autant d’attention, surprenant.
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