Fonds euros : les assureurs sommés de puiser dans leurs réserves au titre de l’année 2023
Les marchés obligataires sont repartis de l’avant, les assureurs devraient avoir les coudés franches pour redistribuer ces provisions aux épargnants.
Chaque année à l’automne, saison favorable à la souscription d’assurances obsèques, les médias reviennent sur les dérives des assurances obsèques. Ce business de la mort, comme aiment à titrer les médias en quête d’audience. Une assurance pour le moins inutile, mais qui séduit toujours autant. Allez comprendre.
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Dans la série, ces assurances qui coûtent cher pour rien, après les assurances de moyens de paiement, l’assurance obsèques reste la plus décriée.
Ne pas laisser sa famille dans la peine et face aux difficultés financières lors de sa mort, c’est le souhait de nombre d’entre nous. Les assureurs ont senti le filon depuis bien longtemps. Les assurances obsèques permettent, en contrepartie de versement de primes d’assurances, de percevoir un capital permettant de financer les obsèques. Sauf que la majorité des contrats proposés ne présentent aucun avantage financier aux assurés... Et pour cause, un peu d’algèbre suffit. En additionnant le montant des primes versées, au fil des années, au regard du capital versé lors du décès, un enfant de CE2 verrait le pot aux roses.
Verser des primes d’assurances sont des versements à fonds perdus. Si le décès n’est pas survenu avant la fin du contrat (souscrit pour dix, quinze ou vingt ans), tout l’argent versé est perdu ! On peut bien sûr opter pour une garantie « vie entière », mais avec des cotisations largement plus élevées.
Épargner sur un contrat d’assurance-vie afin de couvrir les frais de ses obsèques n’est pas un bon plan non plus. Non, cette fois-ci ce n’est pas au niveau financier que cela va coincer, mais au niveau pratique. Le bénéficiaire du contrat ne percevra les fonds ainsi capitalisés que bien tard que vos obsèques, du fait des délais de traitement du dénouement du contrat pour cause de décès (plusieurs semaines de délais).
C’est bien le sujet actuel avec la promesse de revue de la fiscalité sur les donations dans les années à venir. Les Français ne donnent pas assez de leur vivant, et pourtant les conditions fiscales sont favorables. L’on peut donner à un enfant jusqu’à 100.000€ d’argent tous les 15 ans. Pour ce cas précis, vous pouvez ajouter à votre don une clause de charge, incluant l’obligation pour le donataire (celui qui reçoit les fonds) de prendre en charge le financement de vos obsèques, et le tour est joué ! Tout le monde est informé dans la famille, ainsi cette épée de Damoclès à propos de votre mort peut s’envoler.
Les marchés obligataires sont repartis de l’avant, les assureurs devraient avoir les coudés franches pour redistribuer ces provisions aux épargnants.
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Comme annoncé depuis quelques semaines déjà, certaines SCI sont en difficulté. Selon les assureurs, les arbitrages en sortie ne sont ou ne seront plus possibles temporairement.
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