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Bourse : récession confirmée, faillites et record du chômage... Les bonnes nouvelles manquent

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La Bourse de Paris refluait (-1,33%) mercredi matin, revenant de son optimisme des derniers jours face aux derniers bilans sanitaires et économiques liés au coronavirus en Europe et aux Etats-Unis, et avant la publication des minutes de la Fed.

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 La Bourse de Paris marque le pas, surveillant le bilan sanitaire et les minutes de la Fed

A 09H49 , l’indice CAC 40 lâchait 58,81 points à 4.379,46 points. La veille, il avait fini en hausse de 2,12%. La Bourse de Paris subit aussi l’effet de l’annonce d’un plongeon d’environ 6% du produit intérieur brut (PIB) de la France au 1er trimestre 2020, soit la pire performance trimestrielle de l’économie française depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, laissant augurer une récession d’une ampleur inédite en France cette année.

 La France officiellement en récession au 1er trimestre 2020

La France est entrée en récession, dès le 1er trimestre 2020, alors que la Banque de France annonçait encore, 15 jours de cela, une faible progression. Le nombre de faillites sera prochainement connu, mais devrait être effrayant. Le tissu des PME françaises est déchiré de toutes parts et les aides gouvernementales sont totalement en-dessous des besoins. Près d’un million de PME devrait faire faillite dans les 3 mois à venir, si le confinement perdurerait jusqu’à fin juin, comme avancé par le conseil scientifique.

"Avant la publication des minutes du dernier comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed) ce soir, les marchés vont devoir composer avec la rechute des prix du pétrole et l’échec des négociations entre les ministres des Finances européens", indique aussi dans une note Tangi Le Liboux, un stratégiste du courtier Aurel BGC.

L’Eurogroupe n’est pas parvenu à s’entendre mercredi, après une nuit entière de discussions, sur une réponse économique commune face au coronavirus, les pays du Nord restant opposés à ceux du Sud, qui réclament un effort financier sans précédent. Ils doivent se réunir à nouveau jeudi.

"Si les investisseurs veulent croire à un plateau prochain de l’épidémie, le nombre des décès bat des records à plusieurs endroits", poursuit M. Le Liboux.

Ainsi l’optimisme de ces derniers commençait-il à faiblir ce mercredi quant au fait que le pic de l’épidémie pourrait avoir été atteint, notamment en Europe.

D’un jour à l’autre, les bilans montent et descendent. L’Espagne, après quatre jours de baisse, a annoncé 743 morts, qui portent le total à 13.798. Le bilan a également bondi en France, élevant le total à 10.328 décès.

Le nombre de nouvelles hospitalisations marque toutefois le pas dans plusieurs pays, dont l’Espagne et l’Italie (17.127 morts), ce qui pourrait mécaniquement faire baisser le nombre de décès après un délai.

Aux Etats-Unis, le coronavirus continue de faire des ravages avec près de 2.000 décès supplémentaires en 24 heures, soit le pire bilan journalier dans le monde depuis le début de la pandémie partie de la ville chinoise de Wuhan, où la vie reprenait lentement ses droits à compter de ce mercredi.

"L’énorme soutien des banques centrales et le perspective d’une nouvelle enveloppe budgétaire aux Etats-Unis pour venir en aide aux ménages et aux entreprises sont un facteur positif (...), mais les investisseurs vont devoir se frotter à des statistiques économiques et des résultats d’entreprises horribles au deuxième trimestre", selon M. Le Liboux.

Ainsi "le yo-yo devrait encore se poursuivre sur les Bourses à court terme", estime le spécialiste.

L’administration Trump a engagé de nouvelles discussions avec les responsables du Congrès pour apporter 250 milliards de liquidités supplémentaires aux petites et moyennes entreprises et leur permettre de payer leurs employés pendant la crise du coronavirus.

De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé mardi des mesures "sans précédent" pour faciliter l’octroi de garanties par les banques se refinançant à ses guichets afin de stimuler le crédit dans la zone euro.

En Allemagne, les principaux instituts économiques doivent présenter leur rapport biannuel et leur prévision de croissance communs.

Aux Etats-Unis, outre le compte-rendu de la dernière réunion de politique monétaire de la Fed, est attendu le rapport hebdomadaire sur les stocks de pétrole, à la veille d’une très attendue réunion de l’Opep+.

  • En matière de valeurs, les assureurs et les valeurs bancaires étaient denouveau à la peine : CNP Assurances perdait 4,25% à 8,91 euros, Scor reculait de 3,19% à 20,64 euros, Axa lâchait 2,43% à 15,00 euros et Coface refluait de 1,92% à 5,62 euros.
  • BNP Paribas abandonnait pour sa part 2,15% à 26,18 euros, Société Générale 2,29% à 14,26 euros et Natixis 1,00% à 2,19 euros.
  • Le luxe résistait, à l’instar de Kering (+0,14% à 477,65 euros), Hermès (+0,16% à 618,20 euros) et LVMH (-0,10% à 344,15 euros).
  • Fleury Michon se repliait de 2,78% à 24,50 euros alors que le groupe a connu des ventes contrastées au premier trimestre, du fait de la pandémie de Covid-19, après avoir essuyé en 2019 une lourde perte imputable à la flambée des cours du porc.

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