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Les places boursières en lévitation, une ascension dans le vide... Les risques s’accumulent

© stock.adobe.com

La Bourse de Paris se montrait attentiste mercredi matin (-0,15%), en l’absence de clarification sur le cadre et le calendrier d’une résolution partielle du différend commercial entre Washington et Pékin.

Publié le , mis à jour le

 La Bourse de Paris attend des clarifications (-0,15%)

A 09H29 , l’indice CAC 40 cédait 8,70 points à 5.911,05 points. La veille, il avait fini en hausse de 0,44% à à 5.919,75 points, niveau inédit depuis le 23 juillet 2007.

"Le marché espérait que Donald Trump clarifierait les commentaires du ministère chinois du Commerce de la semaine dernière selon lesquels les deux parties sont convenues de lever les droits de douane existants de part et d’autre" pour arriver à un accord partiel, mais le président américain "n’a rien fait de lasorte", observe Michael Hewson, analyste chez CMC Markets.

Au lieu de cela, "il a laissé ouverte la perspective d’un accord sino-américain de première phase sans fournir de détails, hormis faire planer la menace d’une escalade s’il n’y avait pas d’avancées sur l’accord" parcellaire, a poursuivi l’expert.

 Donald Trump

Donald Trump a affirmé qu’il n’hésiterait pas à rehausser encore les taxes douanières appliquées à la Chine. "Si nous n’avons pas d’accord, nous augmenterons significativement les droits de douane", a-t-il dit, alors que l’espoir de parvenir à un accord a largement contribué à dynamiser les bourses mondiales ces dernières semaines.

Par ailleurs, le président américain a "critiqué la politique commerciale de l’Union Européenne sans faire mention des droits de douane visant le secteur automobile européen, bien qu’il doive rendre une décision sur ces taxes douanières d’ici au 14 novembre", souligne M. Hewson. L’administration Trump devrait annoncer cette semaine un report de la décision d’imposer ou non des droits de douane supplémentaires dans le secteur automobile, ont indiqué mardi deux sources industrielles à l’AFP.

En mai, Donald Trump avait déjà décidé d’un répit de 180 jours. La menace de droits de douane sur les voitures suscite de grandes inquiétudes au sein de l’Union européenne, en particulier en Allemagne.

Le pays de l’automobile peut se réjouir d’une autre bonne nouvelle : le constructeur de véhicules électriques haut de gamme Tesla va ouvrir une usine géante dans la banlieue de Berlin, a annoncé son patron Elon Musk mardi.

"Ce n’est pas le commerce qui va rythmer la journée de Donald Trump ce mercredi, mais plutôt la procédure de destitution à son encontre", note de son côté Tangi Le Liboux, analyste chez Aurel BGC.

En fin de séance européenne, le président de la Réserve fédérale américaine, Jerome Powell, fera le point sur l’état de l’économie américaine. Aux yeux de Donald Trump, celle-ci "a largement dépassé" les attentes.

Côté statistiques, les marchés attendent les chiffres de l’inflation en Grande-Bretagne et aux Etats-Unis pour octobre.

 Les valeurs

  • SES chutait lourdement (-13,22%à 14,69 euros) sur une baisse de recommandation de JPMorgan à "neutre" contre "surpondérer".
  • Saint-Gobain reculait de 1,93% à 37,32 euros alors que le groupe a conclu un accord pour acquérir 100% du capital de Continental Building Products, spécialiste américain de la plaque de plâtre, pour 1,4 milliard de dollars (1,3 milliard d’euros).
  • Renault s’effritait de 0,38% à 45,52 euros. Le groupe a indiqué que sa participation de 43% dans son partenaire japonais Nissan devrait contribuer à hauteur de 233 millions d’euros à son résultat net au troisième trimestre.
  • Neoen perdait 1,69% à 23,30 euros, après avoir resserré entre 212 et 219 millions d’euros sa fourchette d’excédent brut d’exploitation, comprise jusque-là entre 212 et 227 millions d’euros.
  • Séché Environnement descendait de 1,48% à 33,20 euros. Le groupe a annoncé la nomination au poste de directeur général de Maxime Séché, l’un des deux fils du fondateur Joël Séché, qui conservera son rôle de président.
  • Akka s’adjugeait 5,58% à 60,50 euros, porté par une hausse de 26,1% de son chiffre d’affaires au troisième trimestre (+7,4% en organique) .
  • Sartorius Stedim Biotech montait de 1,65% à 135,30 euros, JPMorgan entamant son suivi sur le titre avec une recommandation à "surpondérer".

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